Experte du coaching en orientation professionnelle aujourd’hui, je vais vous raconter ma propre expérience d’orientation scolaire, pour vous donner un exemple, parmi d’autres, des choix qui fondent un projet professionnel. Je vous propose de découvrir comment je suis passée du développement personnel au marketing, avant de me réorienter

Une orientation scolaire qui remonte à l’enfance…

Enfant, je me passionnais déjà pour le développement personnel, la pensée positive, les exercices de visualisation. Je me demande même si cela n’avait pas parfois un impact sur mes notes 🙂 Je donnais plus tard des conseils à mes amies de l’internat. Bien entendu, à cette époque, on ne parlait pas de “coach”, et encore moins de “coach de vie”. J’étais simplement une battante convaincue et défendant l’idée que quand on veut, on peut !

J’aurais pu alors me tourner naturellement vers des études de psychologue. Mais cela n’a pas été mon choix d’orientation professionnelle, pour 2 raisons :

  • la première, j’avais été influencée par le cliché que “les personnes qui faisaient psycho avaient des choses à régler avec elles-mêmes” ;
  • la deuxième, je ne voulais pas m’enfermer dans cet unique sujet.

Car en effet, en parallèle, j’aimais énormément les sciences économiques et sociales, le monde de l’entreprise, du travail et du business. Je voulais faire le lien entre l’humain et l’entreprise, sujet pas vraiment évoqué en 2001. Un projet professionnel m’est donc apparu évident : travailler dans les RH, et plus particulièrement dans le dialogue social. Sans le savoir, je m’orientais vers une forme de coaching : dialoguer avec différents interlocuteurs, comprendre leurs besoins, leurs blocages et trouver des solutions.

Ces choix et prises de conscience étaient accentués par le débat du moment sur “les 35h”. J’avais envie, adulte, d’aider les personnes à mieux travailler ensemble, à mieux aimer leur travail et à travailler dans de meilleures conditions.

Un orientation professionnelle qui évolue : des RH au marketing

Admise dans différents cursus post-bac, j’ai choisi un Master à l’IESEG (Institut d’Economie Scientifique et de Gestion), une école post-bac réputée à Lille. J’ai dû m’accrocher pour les matières scientifiques comme les mathématiques et les statistiques, l’économétrie…

C’est précisément cette ténacité qui explique pourquoi la méthode du Bilan de Sens© est unique :

  • à la fois très sensible dans l’analyse, inspirée par mes questionnements dès mon plus jeune âge ;
  • et très solide en termes de résultats, grâce à mes études statistiques : extraction, validation et répartition des données, indice de confiance… De quoi rassurer les plus cartésiens !

Cela confirme, une fois de plus, que tout ce que nous apprenons peut avoir un sens plus tard

Sinon, bien évidemment, j’adorais les cours qui touchaient la compréhension de l’humain, l’organisation du travail… même si je trouvais certains bien trop académiques et manquant cruellement d’anecdotes et de sens pratique ! Je remettais déjà en cause l’existant…

Une première réorientation avant même de faire carrière !

Cependant, une fois les études commencées, on m’a dissuadé de partir vers les RH : soit-disant un secteur bouché où, si je trouvais un poste, j’allais devoir passer par des tâches ingrates et mal rémunérées, alors que je pouvais revenir plus tard aux RH, après une solide expérience en entreprise.

Je me suis alors ouverte à d’autres options dans les stages, pour expérimenter diverses fonctions. J’ai même fait un stage dans le transport d’oeuvres d’art chez Christie’s ! Pour mon dernier stage, le “stage cadre”, j’ai trouvé un stage de chef de produit dans le marketing à Hong Kong. J’étais aux anges d’y retourner après un fabuleux échange universitaire. Je trouvais le marketing assez ouvert, offrant la possibilité d’exprimer ma créativité, de me mettre à la place du consommateur. De plus, cette entreprise voulait développer l’économie d’énergie, ce qui faisait bien entendu sens pour moi, en résonance avec mes valeurs.

Cela m’a ensuite valu un CDI en contrat local. J’aurais rester dans cette branche et pourtant, la vie en a décidé autrement ! Je vous livre la suite de mon parcours et ma reconversion professionnelle dans mon prochain article…

Les conseils d’une coach en orientation professionnelle

A partir de mon expérience, voici les conseils qui me semblent les plus importants pour bien choisir votre orientation professionnelle :

  • Ne vous laissez pas trop influencer par les avis extérieurs : vous pouvez entendre leurs idées, mais validez par vous-même si cela est vrai ! Surtout maintenant avec Internet, les réseaux sociaux, etc. vous pouvez demander par exemple des retours d’expériences à d’autres personnes.
  • Posez-vous vraiment les bonnes questions : seul c’est bien, mais c’est très difficile, donc avant de choisir votre orientation professionnelle, n’hésitez pas à consulter un professionnel, comme par exemple un coach en orientation professionnelle. Saisissez cette chance ! A mon époque, on n’avait pas connaissance que ça se faisait. Le plus important est que vous choisissiez une personne qui a à la fois une expertise du monde du travail mais aussi qui vous inspire dans sa capacité à sortir des sentiers battus. Sinon, elle risque de vous conseiller des routes toutes tracées, qui vous feront rentrer dans le moule…